Note de politique : Les investissements recommandés dans les TIC pour des systèmes éducatifs résilients en Afrique
La pandémie de COVID-19 a perturbé le secteur de l’éducation, entraînant la fermeture d’écoles pendant plus de deux ans dans certains pays. Cette situation a entraîné une perte d’apprentissage qui a eu un impact sur les résultats scolaires, en particulier en Afrique. Les gouvernements africains ont pris des mesures immédiates pour remédier à l’impact de ces fermetures en modifiant les politiques et les programmes d’enseignement et en élaborant des plans de réponse nationaux multisectoriels qui incluent l’apprentissage à distance, et ce afin d’assurer la continuité de l’apprentissage. Toutefois, ces mesures n’ont pas permis de résoudre efficacement les problèmes de qualité, de continuité, d’inclusion et d’équité dans l’éducation. La Banque islamique de développement (BID) et le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ont soutenu l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) pour évaluer le statut et les capacités de 24 de leurs pays membres africains en matière d’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation et l’apprentissage à distance en temps de crise. De plus, la Fondation Mastercard a soutenu une étude similaire dans 11 autres pays.