Poursuite des revues par les pairs au Burkina Faso et au Congo

Le Groupe de travail sur l’éducation non-formelle (GTENF) a pris part à deux missions de terrain organisées en juillet 2014, au Burkina Faso et  au Congo, dans le cadre des revues par les pairs menées par l’ADEA, la Corée et le PNUD.

Au Burkina Faso, la revue est focalisée sur « l’amélioration de la qualité de l’éducation de base, en lien avec les choix stratégiques du pays». Elle aborde en particulier les questions liées à la cohérence du curriculum national en chantier, à  l’arrimage à établir entre le formel et le non formel en vue de construire un ensemble d’éducation de base fédérateur et à l’intégration de la préprofessionnalisation dans le nouveau curriculum. Au Congo Brazzaville, la revue s’est intéressée à la formation des enseignants et superviseurs du primaire et aux réalisations du pays par rapport aux  objectifs d’éducation pour tous (EPT) et du Millénaire (ODM).

Lors de ces deux missions, les pairs internationaux ont rencontré  leurs homologues nationaux, afin de recueillir des informations complémentaires et discuter, entre collègues, des observations et recommandations que ceux-ci avaient  formulées  dans leurs rapports d’auto-évaluation. Ils ont aussi rencontré des animateurs et superviseurs de centres d’alphabétisation, des responsables des directions provinciales et locales, des animateurs de centres d’éducation de base du formel et du non-formel, ainsi que des cadres d’écoles de formation des enseignants et des instituts de recherche en pédagogie.
Ces rencontres ont permis  de mieux comprendre les défis et les opportunités qui se posent à ces deux systèmes et de proposer des solutions pratiques aux problèmes identifiés. Parmi les défis les plus significatifs figurent les difficultés rencontrées pour prendre en compte le non formel et le besoin de repenser fondamentalement l’éducation afin que celle-ci rime davantage avec formation, marché de l’emploi et nouvelles technologies. Il y a aussi les difficultés que ces systèmes rencontrent pour mieux refléter les réalités africaines d’aujourd’hui dans le curriculum et, en même temps, se focaliser sur les groupes désavantagés, ceux qui ont résisté à l’éducation classique, ceux sans lesquels on ne peut parler d’éducation « Pour Tous ». 

Les deux missions ont permis de discuter l’ensemble des défis, de réfléchir sur les voies et moyens pour profiter des opportunités et de proposer des solutions « qui marchent ».  A l’issu du processus de revues par les pairs, des recommandations « réalistes et réalisables » seront élaborées, discutées, validées et disséminées cet automne.

Pour plus d’information, visiter le site www.gtenf.org ou contacter Ibrahima Bah Lalya, Coordonnateur, Groupe de travail de l’ADEA sur l’éducation non-formelle (GTENF), lalyabah2@yahoo.com