Le Bureau de la COMEDAF VI se réunit à Kigali avant la Conférence ministérielle sur l’éducation Post 2015

Le Bureau de la Conférence des ministres de l’éducation de l’Union africaine (COMEDAF VI) s’est réuni à Kigali le 8 février 2015, pour débattre de la position africaine en ce qui concerne les priorités pour l’éducation post-2015. 

La réunion s’est tenue un jour avant la Conférence ministérielle régionale sur l’éducation Post 2015 organisée par l’UNESCO.  

Une trentaine de pays africains étaient représentés à la réunion, à travers leur ministre de l’éducation ou son représentant :  l’Angola, le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Cap Vert, le Tchad, la République centrafricaine, les Comores, le Congo, Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, le Mali, Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le  Rwanda, le Sud Soudan, Sao Tome et Principe, le Sénégal, l’Ouganda, la Zambie et Zanzibar. 

L’ADEA a participé à la réunion, aux côtés d’ANCEFA, de la  CONFEMEN, du PASEC, de CEMASTEA, du FAWE et de l’UNESCO. 

La réunion avait pour objectif de s’assurer que les cadres continentaux tels que  la Position africaine commune  et l’Agenda 2063 seraient pris en compte dans le développement d’une stratégie continentale pour l’éducation Post 2015. La réunion a également discuté des questions clé et s’est accordée sur certains éléments essentiels qui devaient figurer dans la stratégie. Il s’agit notamment :  

  • de disposer d’un  tableau complet sur la situation e l’éducation en Afrique, qui comprendrait notamment les expériences réussies, les besoins et défis ;
  • de redéfinir  l’éducation de base pour correspondre à  l’achèvement  du secondaire ;
  • de s’attaquer au problème de la capacité des Etats fragiles à  remplir les engagements  dans le domaine de l’éducation ;
  • d’accroître les investissements dans l’éducation ;
  • d’inclure les valeurs africaines dans les approches pédagogiques ;
  • de disposer d’un système harmonisé d’information pour la gestion de l’éducation (EMIS);
  • de développer les capacités africaines d’évaluation des systèmes éducatifs ;
  • de promouvoir la culture et la diversité africaines ;
  • d’approcher les parlementaires afin qu’ils apportent leur soutien à l’adoption de budgets adéquats pour l’éducation. 

Les ministres de l’éducation et autres parties prenantes à la réunion ont été invités à s’engager dans le processus  de définition des objectifs de développement durables  (ODD) qui se poursuivra à Incheon, en Corée et  qui se terminera à New York, avec l’adoption des ODD par l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra à New York au mois de septembre. 

> Lire le communiqué de presse de la Commission de l’Union africaine