La consultation pour la région de l’Afrique de l’Est sur la Triennale de l’ADEA souligne l’importance d’une éducation et d’un apprentissage de qualité tout au long de la vie

Photo de groupe. Copyright: Ministère de l’Education, de la Science et de la Technologie, Kenya | Retouche photo : ADEA

Le Kenya a abrité du 30 août au 1er septembre 2016, les trois jours de réunion de consultation régionale sur la Triennale 2017 de l’ADEA dans les locaux ultramodernes, de l’École d’administration du Kenya dans le bas Kabete, à Nairobi.

La réunion a rassemblé plus de 50 participants dont des experts de premier plan et d’imminents praticiens renom du secteur de l’éducation. Le programme a tourné autour de présentations et de débat tournant autour du Sous-thème 1 de la Triennale : « La mise en œuvre de l’éducation et de l’apprentissage tout au long de la vie pour le développement durable ». Plusieurs études ont été présentées au cours de la réunion de consultation. Suite à cela, les discussions ont été consacrées à l’échange d’information sur les innovations tournant autour des différentes orientations thématiques.   Les trois jours de consultation ont permis d’examiner en profondeur les problèmes et les défis qui ont une incidence sur l’éducation et la formation en Afrique, ainsi que des données probantes concrètes et des stratégies novatrices conçues pour être des solutions réalisables.

La réunion s’est penchée sur les huit domaines clés suivants :

  • la qualité de l’éducation et l’apprentissage tout au long de la vie pour le développement durable ;
  • les initiatives novatrices et peu coûteuses qui ont permis d’élargir la fourniture de services d’éducation améliorés ;
  • l’accès équitable à des programmes d’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) et d’enseignement tertiaire abordables et de qualité, y compris des programmes d’études de troisième cycle ;
  • des modèles de programmes d’enseignement qui ont établi des liens efficaces entre le système éducatif dans son ensemble et le marché du travail ;
  • des programmes novateurs qui favorisent les conditions propices à la promotion du genre et de l’équité dans l’enseignement primaire, secondaire et tertiaire en Afrique ;
  • des modèles alternatifs d’éducation non formelle pour les enfants non scolarisés ;
  • des approches visant à promouvoir la qualité de l’éducation et à mesurer l’acquisition de compétences en lecture et en calcul ;
  • des pratiques qui augmentent l’offre d’enseignants qualifiés, y compris les femmes enseignant les mathématiques et la technologie.

La cérémonie de clôture a été présidée par M. Waithaka, du ministère de l’Education, de la Science et de la Technologie, représentant le Ministre de l’Education du Kenya. Il a réitéré la fierté de son pays et du ministère hôtes d’avoir abrité la réunion et remercié les membres pour leur participation et leurs contributions au succès de la consultation régionale.

Dans l’ensemble, la réunion a offert une excellente occasion d’échanges significatifs et de réseautage sur les questions d’éducation sur le continent et dans le reste du monde.

L’ADEA a salué et adressé ses remerciements à tous ceux qui ont participé à l’organisation, à la gestion et au financement de cette réunion. Au nombre de ceux-ci, figurent l’équipe pays dirigée par le Ministre de l’Education, de la Science et de la Technologie ; l’équipe du FAWE dirigée par sa Directrice Exécutive pour la coordination du Sous-thème ; le coordonnateur général ainsi que les experts consultants en assurance-qualité de la Triennale pour les orientations techniques fournies pendant la consultation,  les représentants du pays et des partenaires pour leurs précieuses contributions. L’ADEA exprime également sa gratitude à l’équipe de rapporteurs ainsi qu’au personnel de soutien de l’Ecole d’administration du Kenya, dont le dévouement a contribué au succès de la réunion.

La prochaine réunion avant l’événement phare de l’ADEA, à savoir la Triennale 2017, sera la réunion continentale de consultation et de validation qui se tiendra les 22 et 23 novembre au Caire, sous les auspices du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d’Egypte.