L'ADEA se rallie à ORANGER LE MONDE : Mettre un terme à la violence contre les femmes et les filles

Cette année également, l’ADEA se rallie à la campagne UNiTE « Oranger le monde » qui vise à galvaniser une action globale appelant à mettre un terme aux violences faites à l’encontre des femmes et des filles. Selon l’agence des Nations Unies pour l’égalité entre les genres (UN Femmes), la violence touche une femme sur trois dans le monde.
La campagne de 16 jours contre la violence basée sur le genre est une manifestation internationale qui se déroule chaque année du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (Journée des Droits de l’homme), inclut également d’autres dates importantes. Cette initiative mondiale a été lancée en 1991 par le premier Institut international pour le leadership des femmes et est coordonnée par le Centre pour le leadership mondial des femmes.
En 2014, la campagne UNiTE a appelé les gouvernements, les entités des Nations Unies, les organisations de la société civile et les personnes individuelles à travers le monde à « oranger leurs voisinages » pour sensibiliser le public sur la question de la violence à l’égard des femmes et des filles. La couleur orange étant une des couleurs officielles de la campagne UNiTE et symbolisant un meilleur avenir et un monde sans violence contre les femmes et les filles, a été une fois de plus un thème unificateur dans toutes les manifestations.
L’appel à l’action 2015, « Oranger le monde : mettre un terme à la violence à l’égard des femmes et des filles » marque non seulement le 20e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’Action de Beijing (DPAB), le plan le plus progressif qui ait jamais existé pour faire progresser les droits des femmes, mais également le nouvel Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD), adopté en Septembre 2015 lors de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU).
« La violence à l’égard des filles à l’école et dans les universités reste un problème sérieux et complexe à travers le monde. La prévention, rompre le silence et le militantisme sont des actions importantes qui peuvent arrêter et inverser la tendance. Les femmes et les filles doivent faire entendre leurs voix ! », dit Mme Oley Dibba-Wadda, Secrétaire exécutive de l’ADEA.
L’ADEA est fortement impliquée dans les questions sur le genre, notamment en matière d’éducation et de formation. En outre, Le Forum des éducatrices africaines (FAWE), un ancien groupe de travail de l’ADEA qui s’est émancipé, continue d’apporter un appui à l’Association afin d’identifier les projets et actions permettant d’améliorer l’éducation des filles et des femmes à tous les niveaux. Les deux institutions ont également lancé un concours allant du 19 novembre au l21 décembre 2015, intitulé « Des Histoires sur des changements les plus significatifs : Établir une cartographie des programmes innovants pour promouvoir l’Enseignement Secondaire des filles en Afrique ».