L’ADEA assiste au Sommet d’Oslo sur l’éducation pour le développement

La Secrétaire exécutive de l’ADEA a retrouvé les dirigeants du monde et 400 acteurs clés lors du Sommet d’Oslo sur l’éducation pour le développement (6 au 7 juillet), un évènement international important qui vise à mobiliser un engagement politique solide et renouvelé pour atteindre les 59 millions d’enfants ainsi que les 65 millions d’adolescents toujours non scolarisés, et pour améliorer l’éducation pour ceux qui fréquentent l’école. Le premier ministre norvégien Erna Solberg et le ministre des affaires étrangères Børge Brend ont ouvert le Sommet d’Oslo sur l’éducation pour le développement avec le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et la lauréate du prix Nobel de la paix, Malala Yousafzai.

Selon le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, plus de 120 millions d’enfants et de jeunes sont actuellement déscolarisés. « Les enfants et les jeunes luttant dans les situations d’urgence sont plus que des victimes – ils portent en eux les germes des progrès à venir. L’éducation est le terreau qui les aidera à se développer pour devenir des citoyens mondiaux qui peuvent contribuer à notre avenir commun », a déclaré Monsieur Ban Ki-moon.

Le président du Rwanda Paul Kagamé, les premiers ministres de Haïti, du Niger et du Pakistan, les ministres de l’éducation de près de 10 pays comptaient au nombre des participants. Outre le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, les dirigeants de l’UNHCR, l’UNICEF, du FNUAP, ainsi que l’envoyé spécial des Nations unies pour l’éducation mondiale et le co-hôte du sommet, Gordon Brown. Madame Oley Dibba-Wadda, la Secrétaire exécutive de l’Association pour le Développement de l’éducation en Afrique (ADEA), Madame Graça Machel du Groupe de plaidoyer pour les OMD  des Nations Unies et également Madame Julia Gillard, Président du conseil du Partenariat mondial pour l’éducation, les représentants du secteur privé - notamment Telenor et l’Initiative Minecraft dans l’enseignement - ainsi que des responsables haut placés de l’Union africaine (UA) et de la Banque africaine de développement (BAD) se sont retrouvés pour promouvoir des stratégies mondiales pour renforcer l’éducation, notamment dans des situations d’urgence complexes multiples–au Yémen, en Syrie, en Irak, au Soudan, au Sud Soudan, en République Centrafricaine, en Libye, en République démocratique du Congo et au-delà. 

« Nous devons assurer un financement plus important pour l’enseignement et les salaires des enseignants, afin de protéger les enfants dans les régions touchées par la guerre et les conflits, et inclure les enfants handicapés et accroître le nombre de filles qui terminent leurs études » a annoncé Monsieur Brend. 

Le Sommet d’Oslo sur l’éducation pour le développement a été l’occasion de réaffirmer le droit humain à l’éducation. Il a également été l’occasion de mobiliser l’engagement politique car de nos jours pour aider les enfants en situation de crise, moins de 2 % de l’aide humanitaire va l’éducation. À cette fin, les dirigeants du monde se sont penchés sur la nécessité d’examiner l’architecture de l’aide mondiale afin de rapprocher les interventions humanitaires et l’aide au développement à long terme de l’éducation. En outre, le Sommet a non seulement insisté sur la nécessité d’une politique de l’éducation sensible au genre, sur l’environnement de l’apprentissage et le programme scolaire, mais également sur la nécessité de s’attaquer à l’insuffisance d’enseignants qualifiés et à investir dans la formation des enseignants.

Et enfin, le Sommet a ouvert la voie à la troisième Conférence internationale sur le financement du développement (Addis-Abeba 13 au 16 juillet 1015) qui s’engage à augmenter les investissements et la coopération internationale pour l’éducation.

Pour de plus amples informations sur le sommet d’Oslo sur l’éducation pour le développement, allez sur : 

http://www.osloeducationsummit.no/