L’ADEA organise son 3e forum de dialogue politique de haut niveau sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique dans le contexte de la numérisation et de la quatrième révolution industrielle
Abidjan, 03 mars 2022 – L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires, organise le troisième forum de dialogue politique de haut niveau sur le thème « L’enseignement supérieur et la recherche scientifique à la lumière de la numérisation et de la quatrième révolution industrielle (4IR). »
Cet événement d’apprentissage politique aura lieu virtuellement le jeudi 10 mars 2022 et est le dernier des trois forums consécutifs sur le thème général « Repenser le rôle du développement des compétences dans le travail futur et l’apprentissage tout au long de la vie à la lumière de la numérisation et de la quatrième révolution industrielle (4IR). » En réponse à l’effet de la pandémie de COVID-19, l’ADEA a organisé les deux premiers forums en juillet et novembre 2021 en se concentrant respectivement sur le développement des compétences techniques et professionnelles et sur l’apprentissage fondamental.
L’Afrique est actuellement le continent le plus jeune du monde et continuera de l’être dans les décennies à venir. D’ici 2075, la population des jeunes en Afrique dépassera celle de l’Inde et de la Chine réunies, et près de la moitié des jeunes du monde seront africains d’ici 2100. Les efforts déployés actuellement par le continent pour éduquer sa jeunesse auront des répercussions considérables sur son développement économique, sa stabilité et sa prospérité. L’Afrique peut soit perdre, soit saisir l’opportunité que représente sa jeunesse en tant que dividende démographique. Dans ce dernier cas, le continent doit investir dans le développement du capital humain, notamment au niveau de l’enseignement supérieur, pour que ses jeunes deviennent des citoyens productifs grâce à l’acquisition de compétences et de connaissances pratiques.
À cette fin, ce forum de dialogue politique de haut niveau présentera, partagera et discutera de modèles et de programmes d’éducation et de formation complets et innovants qui privilégient un environnement numérique pour dynamiser le système d’enseignement supérieur, placent la recherche et l’innovation au centre de la réponse nationale aux défis économiques et environnementaux, et tirent parti de l’assurance qualité pour promouvoir un accès inclusif et équitable à un enseignement supérieur de qualité. Les participants sont des ministres africains chargés de l’éducation, de la jeunesse et du travail, des universitaires, y compris des universités et des instituts de recherche sur l’enseignement supérieur, des hauts fonctionnaires, des représentants de haut niveau des partenaires techniques et financiers, du secteur privé, de la société civile, des associations d’enseignants et de parents, des organisations de jeunesse et des médias.
Les forums de dialogue politique de haut niveau que l’ADEA organise facilitent le partage de connaissances et d’expériences pour faire face au déficit de compétences et au défi crucial de la réforme de l’enseignement en Afrique. Lors de ce troisième forum, les parties prenantes du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique partageront des idées sur les tendances émergentes en matière de preuves et de meilleures pratiques sur le rôle de l’enseignement supérieur dans la préparation des jeunes avec les compétences nécessaires pour l’avenir du travail. Ils réfléchiront également au rôle de la recherche et de l’innovation en Afrique pour répondre aux défis économiques et environnementaux nationaux, et à la manière dont la numérisation peut agir comme un catalyseur pour faire progresser ces deux aspects.
Le forum sera également l’occasion de faire le point sur les politiques, programmes et actions innovantes en cours ; et d’analyser plus en détail leur mise en œuvre afin de formuler des recommandations concrètes. Pour reprendre les termes d’Albert Nsengiyumva, secrétaire exécutif de l’ADEA, « nous devons tous examiner comment passer de la recherche à la mise en œuvre, guider le changement de politique à différents niveaux de l’éducation et intégrer les résultats et les recommandations dans les priorités et pratiques nationales. »
La quatrième révolution industrielle a des implications importantes pour l’éducation, l’emploi et l’avenir du travail. La numérisation et l’utilisation accrue des technologies numériques ont permis de créer de nouveaux emplois, de faciliter les affaires et d’améliorer les interactions sociales. Cependant, le continent est toujours à la traîne en matière de technologies 4IR, et de nombreux pays restent sous-connectés numériquement. La pandémie de COVID-19 a exacerbé cette réalité beaucoup plus rapidement que prévu.
Contacts presse :
- Fatoumata Fofana Askia, Chargée de communication, f.fofana-askia@afdb.org
- Cédric Christian Ngnaoussi Elongué, Chargé de la gestion des connaissances, c.ngnaoussielongue@afdb.org
A propos de l’ADEA
L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) est une organisation régionale qui fait entendre une voix critique sur l’éducation en Afrique et au-delà. C’est un forum de dialogue politique et un partenariat qui permet aux décideurs africains en charge de l’éducation, de la science et de la technologie de dialoguer avec les partenaires du développement, les chercheurs et les experts techniques du secteur de l’éducation. L’ADEA contribue à donner aux pays africains les moyens de développer des systèmes d’éducation et de formation de qualité qui répondent aux besoins des pays émergents et favorisent une transformation sociale et économique durable.