Le GTEMS soutient PACTED dans le domaine des sciences, des maths et de la technologie
La Conférence panafricaine sur l’éducation et le développement des enseignants (PACTED) a choisi le Centre pour l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie en Afrique (CEMASTEA) pour l’appuyer dans le domaine thématique des sciences, des mathématiques et des technologies (SMT). Le CEMASTEA à son tour a choisi le coordinateur du Groupe de travail sur l’enseignement des mathématiques et des sciences (GTEMS), Patrick Kogolla, comme chef de file de l’agenda SMT du PACTED. Monsieur Kogolla est également le chef de la formation et de la division académique du CEMASTEA.
En tant que responsable de l’agenda SMTP du PACTED, le CEMASTEA doit travailler avec les pays pilotes du PACTED - le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Mozambique, le Sénégal et le Togo - sur les tâches suivantes :
• Elaborer des indicateurs de qualité des enseignants en SMT en fixant des critères de qualité ;
• Préparer un cadre de référence pour africains pour le développement de programmes en déterminant les compétences, les structures et les ressources nécessaires pour l’enseignement et l’apprentissage des SMT ;
• Créer des centres de formation régionaux pour les enseignants en SMT et construire l’infrastructure des centres et les capacités en ressources humaines.
L’Union africaine a choisi le CEMASTEA, qui héberge le GTEMS, en raison des programmes de renforcement des capacités dans l’enseignement des mathématiques et des sciences que ce dernier organise dans les pays africains depuis 2004. Soutenu par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), leader du GTEMS, et le gouvernement du Kenya, ce programme a formé plus de 1500 éducateurs venant de 27 pays.
L’initiative PACTED soutient le plan d’action de la Deuxième décennie de l’éducation de l’Union africaine (2006 – 2015). Il aborde dans sa globalité les questions de développement de l’enseignant. La feuille de route du PACTED, adoptée par le COMEDAF V à Abuja en avril 2012 et entérinée par le Conseil exécutif de l’UA de décembre 2012, demandait à l’ensemble des parties prenantes de prendre les mesures nécessaires pour sa mise en œuvre. Elle devait être testée dans trois pays : le Kenya, le Sénégal et le Togo. Cependant, la réunion PACTED 2013 à Kinshasa a rajouté trois autres pays : la République démocratique du Congo, le Cameroun et le Mozambique.
Un des objectifs du plan d’action de l’UA pour le développement de l’enseignant et d’assurer une offre suffisante d’enseignant qualifiés, qui possèdent les compétences requises, les attitudes et la motivation pour enseigner efficacement. La revue à moyen terme du plan d’action a identifié l’absence de connaissances en sciences mathématiques comme l’un des principaux défis et a noté que l’Afrique a encore le plus faible taux de scolarisation et d’obtention de diplôme en sciences et mathématiques. La situation est aggravée par le manque cruel d’enseignants en SMT, qui ne représentent actuellement que la moitié des besoins.
Pour plus d'informations, contactez Patrick Kogolla, coordonateur du Groupe de travail sur l’enseignement des mathématiques et des sciences (GTEMS), mél: pkogolla@gmail.com
